Le syndrome de l’objet brillant, ça vous parle ? Peut-être que vous ne connaissez pas encore ce concept largement évoqué dans le développement personnel. Mais si vous cherchez inlassablement la clé du succès et du bonheur dans chaque nouvelle tendance, vous en êtes probablement victime. J’ai, moi aussi, expérimenté cette quête perpétuelle, cette recherche constante de solutions extérieures pour éviter l’échec, surtout professionnel. Et si aujourd’hui, on décidait ensemble de changer définitivement et de devenir enfin heureux au travail ? Dans cet article, je vous propose 3 clés pour en finir une fois pour toutes avec ce mauvais réflexe. Alors, prêt à faire évoluer votre mindset et à retrouver un haut niveau de confiance en soi ? On commence maintenant !

Définir le syndrome de l’objet brillant

Qu’est-ce qu’on entend exactement par le terme d’objet brillant ? Moi, j’ai dans la tête cette image de la pie qui est attirée par le reflet d’un joli bijou frappé par un rayon de soleil. Mais ici, on ne parle pas quincaillerie. Vous, nous, sommes ces volatiles mignons et les objets brillants ne sont rien d’autre que les derniers gadgets technologiques ou les musts-have de la mode partagés par nos influenceurs préférés. Dans le vaste monde du travail, ou plutôt de l’épanouissement professionnel, cela se traduit par une recherche jamais satisfaite de la dernière formation, du nouvel accompagnement, ou de ce nouveau métier tendance qui va vous permettre de vous épanouir au travail. Et vous, désespéré par votre situation actuelle, vous vous retrouvez à courir après ces nouveautés comme si votre réussite et votre bonheur en dépendaient. Ça vous rappelle quelque chose ? 😁

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Le constat est frappant : des tonnes de formations achetées, mais jamais finies (voire même jamais commencées ?), des rendez-vous et accompagnements avec des praticiens bien-être qui s’enchaînent, voire même un bilan de compétences payé à coup de CPF… Vous vous reconnaissez ? Alors bienvenue au club ! Épuisée et frustrée, c’est désormais votre moral et votre productivité qui en prennent un coup (et soyons honnêtes, votre porte-monnaie aussi).

Mais pas de panique. Le syndrome de l’objet brillant nous touche tous à un moment donné, et devinez quoi ? C’est tout à fait normal, pas de jugement ici ! Mais, comme je le dis souvent, pour s’en détacher, il faut d’abord en prendre conscience. Maintenant que c’est fait, il est temps de canaliser cette énergie débordante pour avancer efficacement. Mais d’abord, pourquoi avez-vous ce besoin irrépressible d’attraper tout ce qui vous passe sous le nez ? Décortiquons ces raisons ensemble !

1— Le besoin de réussite rapide

Vous ai-je déjà parlé de ma première reconversion ratée ? Non ? Alors, on y va ! Pendant ma période de convalescence post burn-out, j’ai moi aussi voulu très vite rebondir et me remettre en action, bref, changer de vie. Je ne voulais surtout pas me retrouver enfermée de nouveau dans mon quotidien horrible. Un métier semblait être en vogue : celui de rédactrice web. Cela cochait toutes mes cases : indépendance, liberté, créativité. Très vite, je me suis offert une formation, que j’ai dévorée. En à peine 6 mois, j’avais déjà mes premiers clients. Oui, sauf que… deux mois plus tard, je me suis rendu compte que ça n’allait pas le faire. Au lieu de suivre aveuglément la tendance, j’aurais dû prendre le temps de vraiment faire le point sur mes envies, mes aspirations profondes.

J’ai compris que malgré mon apparente réussite, ce nouveau métier n’allait pas du tout combler cette souffrance au travail qui était bien ancrée en moi. Moi qui pensais qu’il fallait que je rebondisse très vite, j’ai intégré que la précipitation ne m’avait apporté qu’une satisfaction temporaire. Cela m’a pris presque un an de plus pour m’aligner avec ce que je voulais vraiment. Et puis au final, qu’est-ce que la réussite ? N’est-ce pas faire ce qui nous plait au quotidien plutôt que la somme sur notre compte en banque ?

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2— La peur de l’échec

La simple idée de vous lancer dans une nouvelle aventure vous plonge dans le doute et l’angoisse. La peur de l’échec est très commune. Ces croyances limitantes sont dues à nos perceptions et nous procurent de la sécurité, du réconfort. Nous y sommes tous sujets, moi y compris ! Que ce soit pour un entretien annuel, un simple changement d’entreprise, ou même une reconversion professionnelle. Quand cela fait plusieurs années (voire plusieurs décennies !) que nous sommes coincées dans le même job, avec les mêmes personnes, dans la même vie triste, il est tentant de courir après chaque solution porteuse d’espoir, espérant trouver la formule magique qui nous garantira joie et succès éternel.

Mais soyons clairs, au fond, on sait bien que cette quête est illusoire (même si on fait semblant de ne pas le voir).

Le fait d’engloutir les formations et autres « pansements » les uns après les autres ne sert qu’à repousser sans cesse le moment de passer à l’action. La peur de l’échec, le regard des autres, et le syndrome de l’imposteur se mélangent et nous paralysent. Vous vous accrochez à l’idée ridicule qu’une préparation extrême est nécessaire. Que vous devez être parfait avant de vous lancer ! Mais au final, ce n’est qu’une excuse bidon pour ne pas bouger. Qu’est-ce qui, aujourd’hui, vous retient de foncer ? Que pouvez-vous faire maintenant pour faire taire vos doutes ? Changez de paradigme et voyez enfin l’échec comme une opportunité d’apprentissage.

Et comme me le disait souvent une ancienne et appréciée collègue :

Il n’y a que celui qui ne fait rien qui ne se trompe jamais.

À méditer !

3— La peur du manque

Peut-être qu’en plus du syndrome de l’objet brillant, vous êtes également sujette à la FOMO ? La quoi ? La FOMO, ou Fear Of Missing Out, ou encore, en bon français, « la peur de manquer (dans le sens de passer à côté de quelque chose, que ce soit une nouvelle opportunité, une stratégie inédite, ou le dernier métier bankable). Dans les faits, cela peut vous pousser à agir impulsivement. Ce besoin compulsif de rester connectée aux nouveautés, de tester chaque outil, chaque méthode peut parfois vous faire dévier de votre trajectoire initiale. C’est comme une pulsion irrésistible, une peur profonde de manquer le prochain grand succès.

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Mais, entre nous, la FOMO n’est qu’une illusion. Le chemin vers la réussite durable et pérenne se dessine en regardant vers l’intérieur, et non pas en recherchant des solutions extérieures. Restez plutôt concentrée sur ce qui compte vraiment pour vous !

En finir le syndrome de l’objet brillant

Alors, qu’est-ce qu’on fait concrètement pour en finir avec ce fameux syndrome de l’objet brillant ? Finalement, ce n’est pas si compliqué. Je vous propose de vous pencher en priorité sur les raisons de :

  • votre besoin de réussir rapidement ;
  • les raisons de votre peur de l’échec ;
  • et votre peur du manque.

Pour cela, une introspection et nécessaire, et un regard extérieur peut être d’une grande aide. Vous avez envie d’aller plus loin et d’en discuter ? Réserver un moment pour qu’on en discute ensemble en cliquant ici, vous n’avez rien à perdre 😉.

Et vous, êtes-vous sensible au syndrome de l’objet brillant ? Comment cela se manifeste ? Partagez vos expériences en commentaires !

À très vite ! 🙏

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