Toujours plus vite, plus productif, plus concentré… Toi aussi, tu en as marre de courir après le temps ? De ne jamais voir la fin de ta liste de choses à faire ? Tu commences à te sentir submergée par ton quotidien professionnel ? Ne te sens pas obligée de passer par la case burn-out pour changer les choses. Dans cet article, je te propose de prendre le contrepied et d’adopter la tendance du slow working. Qu’est-ce que c’est ? Quels sont les avantages ? Comment faire ? Je te dis tout et te propose 3 conseils concrets pour l’inclure dès maintenant dans ton quotidien.
Définir le slow working
Si tu m’avais parlé de slow working il y a quelques années, je ne t’aurais sûrement rien dit, mais j’aurais probablement pensé « bof, encore un truc de feignasse ». Hé oui, moi aussi j’avais des idées bien définies quand il s’agissait du monde du travail ! Grâce à mon burn-out (oui, tu as bien lu 🤭), j’ai changé ma façon de voir les choses et notamment mon rapport au travail. Bien que celui-ci soit toujours une composante essentielle de ma vie (le mouvement FIRE, très peu pour moi !), je m’attarde maintenant plutôt à travailler de manière qualitative plutôt que quantitative.
Redéfinir le travail
Et c’est bien ce que nous suggère de faire cette tendance ! Slow living, slow food, slow movement… Face à nos quotidiens où tout va toujours plus vite, voici quelques philosophies de vie qui ont émergé ces dernières années. Et comme le travail fait, en général, partie intégrante de nos vies, pas étonnant qu’on nous suggère aussi de ralentir cet aspect de nos vies. L’approche du slow working ne nous propose pas que de travailler plus lentement (même si la lenteur a certaines vertus 🙂), mais plutôt à reconsidérer notre approche globale du travail. Il s’agit ici plutôt de s’opposer à la culture contemporaine de l’urgence et de la productivité excessive. Et si on commençait par mettre l’accent sur la qualité et le sens de notre travail, tout en favorisant la concentration et la pleine conscience dans nos activités professionnelles ? C’est là tout le défi !
Comprendre les principes et objectifs de ralentir au travail
Le « travail lent » (mais je préfère « travail en conscience ») repose sur plusieurs principes fondamentaux. Cela inclut notamment :
- la gestion du temps ;
- la priorisation des tâches ;
- l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
Des thèmes plutôt actuels et recherchés aujourd’hui, pas vrai ? L’objectif, c’est tout simplement d’atteindre une vie toujours plus simple et équilibrée entre nos aspirations et contraintes professionnelles et personnelles, à l’heure où il est facile de se laisser happer par la pression ambiante et de sombrer vers le burn-out …!
Si tu as tout suivi, le moins est donc l’ami du mieux 🙂. D’ailleurs, si la thématique du minimalisme t’intéresse, j’en profite pour glisser ici que cet article fait partie de l’événement interblogueurs « 3 Astuces pour simplifier sa vie » organisé par Charlotte du blog Orgaminima. Je suis sûre que son article pour simplifier ta boite email va t’intéresser !
Travailler moins, mais mieux
En parlant de ça, les avantages du slow working sont donc plutôt nombreux ! Parmi eux, on va compter justement l’accent mis sur le bien-être au travail et une meilleure performance. Comment ça fonctionne ?
Favoriser le bien-être au travail
On associe souvent à tort le fait que plus on va travailler, plus on va être à même de réaliser toujours plus de tâches. Sauf que, tu seras d’accord avec moi, la to-do list, c’est quelque chose qui n’en finit jamais ! D’ailleurs, je trouve que cette citation illustre particulièrement bien ce propos :
Lorsqu’il est bien utilisé, le slow working va permettre de réduire le stress (attention, on ne parle pas de procrastination ici !) et donc par extension les symptômes associés : fatigue, problèmes de sommeil, tensions musculaires. Et qui dit moins de tensions au travail dit environnement plus détendu et meilleure communication avec les collègues. Apaiser l’environnement de travail, une stratégie anti-épuisement ? Rien n’est moins sûr !
Renforcer la performance et l’efficacité
Quoi qu’on en dise, l’objectif principal d’une entreprise est de dégager du chiffre d’affaires pour pouvoir continuer à exister ; sinon c’est un projet associatif. L’idée du slow working n’est donc pas du tout de se tourner les pouces, mais au contraire, de se concentrer sur les tâches les plus importantes quitte à y passer plus de temps (d’où l’éloge de la lenteur évoquée précédemment 😉). Travailler moins, mais plus peut contribuer à éviter les distractions et à produire un travail de meilleure qualité.
Intégrer le slow working au quotidien
Alors, on essaye ? Oui, mais concrètement, comment faire ? Voici 3 conseils pour intégrer ce nouveau mode d’exécution dans ton quotidien professionnel. Que tu sois salariée, entrepreneure, ou encore en projet de reconversion, ils s’adaptent à tous !
1. Appuyer sur pause
Que celle qui ne s’est jamais laissée emporter par des pensées qui tournent en boucle au point de ne plus savoir par quel bout prendre le problème lève la main ! Et quand on laisse le mental faire, il a tendance à tout emmêler et à compliquer les choses alors que tout est si simple parfois ! Une seule solution dans ce cas, changer d’activité. Salariée ou entrepreneure, tu as le droit de prendre une pause pour t’aérer, et surtout respirer. Alors, ne t’en prive pas ! Cela te permettra de te ressourcer et de recharger tes batteries. Profite de ces moments pour prendre du recul, réfléchir à ton travail et évaluer ta progression.
Si aujourd’hui, tu as envie de changer de voie professionnelle, ne néglige pas l’importance de prendre le temps de te connaitre, d’identifier ce que tu veux et ce que tu ne veux pas. Prends le temps de tester, de réfléchir, d’oser.
Entrepreneure, n’oublie pas de planifier des périodes dédiées à la réflexion stratégique. On a tendance à oublier ce point, pris par toutes nos idées, nos projets et nos impératifs du quotidien, mais il est important d’envisager tous nos projets à plus long terme et d’identifier les ajustements nécessaires pour atteindre tous nos objectifs !
2. Déléguer intelligemment
Même si on aimerait toutes que cela soit le cas, il est important et même essentiel de reconnaître qu’on ne peut pas tout faire seul. Cette nouvelle approche du travail passe aussi par une phase où on doit apprendre à déléguer les tâches qui peuvent être réalisées par d’autres membres de notre équipe ou par des prestataires externes. Savoir demander de l’aide avant de se sentir submergé est selon moi un pilier essentiel du slow working ! Et puis, déléguer ce qu’on aime moins faire va nous permettre de nous simplifier la vie et de passer plus de temps dans notre zone de génie. Penses-y la prochaine fois que tu voudras tout contrôler 😉.
3. Investir du temps pour soi
Qu’on parle ici de santé (physique et mentale), de formation, de réseautage, de loisirs, l’importance est la même. On ne peut pas avoir une vie plus équilibrée, simple et facile si on se focalise uniquement sur un des piliers de notre vie. Ici, évidemment, on parle de travail, mais pour l’avoir expérimenté, pas de travail efficace lorsqu’on ne se donne pas assez de temps pour soi ! Et souvent, comme on dit less is more.
Connaissais-tu cette manière de travailler ? Quelles actions vas-tu mettre en place pour l’intégrer à ton quotidien ? Partage en commentaires !
Hello Marlène 🙂 Grande adepte du mouvement slow, j’ai commencé avec le slow travel, et bien évidemment le slow working a suivi naturellement 🙂 J’essaye d’ailleurs de ne plus faire de to do list journalière, mais des done list 😉 J’ai ma to do pour la semaine, et je vais piocher dedans, et en fin de journée, je célèbre ce que j’ai fait plutôt que de culpabiliser sur tout ce que je n’ai pas fait 😉 prendre le temps, qu’est-ce que ça fait du bien !
Mais quelle bonne idée, la done-list ! Surtout lorsqu’on se sent un peu démotivée ! Je vais le garder en tête 😉 Après, je ne fais plus des to-do list impossible à terminer donc j’arrive à m’auto-congratuler assez régulièrement, en plus de la liste des mes « victoires du jour » quotidiennes 🙂
Tout est dit « travailler moins mais mieux ». C’est quand on arrête de travailler dans l’urgence que la qualité de notre travail augmente. Il faut parfois savoir lâcher prise et prendre du recul plutôt que de toujours avoir la tête dans le guidon. Et cela joue sur notre santé et par conséquent notre productivité
Exactemement ! 🙂
Merci pour tes conseils pratiques pour intégrer le slow working au quotidien, soulignant l’importance de prendre des pauses, de déléguer intelligemment et d’investir du temps pour soi. Je fais une video tous les matins pour montrer a mes clients mon slow working en me promenant dans les bois.
Ahah, j’adore 🙂 ou comment joindre l’utile à l’agréable !
Merci pour cet article ! Je ne connaissais pas ce terme, le « slow-working ». J’ai plutôt tendance à me dire que je ne fais jamais assez et je culpabilise lorsque je m’octroie des moments de pause. Il est vrai que je me sens très fatiguée… Il y a quelques semaines j’ai décidé de lever un peu le pied et de m’octroyer un peu de temps, j’essaie de ne pas culpabiliser lorsque je ne travaille pas. C’est pas évident mais ton article donne de bons conseils et me conforte dans l’idée de ne pas se surcharger professionnellement.
Hé oui, c’est très facile de tomber dans ce piège, surtout lorsqu’on est à son compte ! Toujours penser à sa santé d’abord ! La productivité et les résultats suivront 😉
C’est une approche super intéressante, pour la slow preneuse que je suis 😊.
Je suis rassurée de ne pas être la seule à être adepte de la « lenteur », merci pour cet article !
Hé non, je te confirme, tu n’es pas seule 🙂 Et je pense que beaucoup l’adopteraient si c’était possible ! 🙂
Très intéressante, comme approche ! Je suis sûre que finalement on gagne en productivité avec le slow working. Pour ma part, je pratique le « slow painting », je peins lentement, en toute conscience, dans un état quasi méditatif.
J’aimerais beaucoup arriver à l’état que tu décris quand je calligraphie mais il faut un certain temps pour y entrer… et avoir le temps d’y rester pour en profiter 😅
Nous sommes à une époque où l’on doit toujours se dépêcher pour faire les choses, ce qui occasionne beaucoup de stress. J’ai appris à ralentir dans beaucoup de domaines, même si mes journées sont extrêmement occupées. Par exemple, j’ai appris à marcher doucement et à savourer ce qui m’entoure. Merci pour tes conseils.
Avec plaisir 🙂
Merci pour ton bel article 🙏🏻! J’aime beaucoup le concept de slow working mais je t’avoue que j’y du mal à m’y tenir 😅
Ahah, le quotidien des entrepreneurs passionnés je crois 😀