Les croyances limitantes peuvent devenir des barrières redoutables. Souvent, nous n’en avons pas vraiment conscience. Dans ce cas, il est difficile d’agir sur elles. La bonne nouvelle, c’est qu’il est fort probable qu’une personne ait déjà eu les mêmes freins que toi, et les ai dépassés ! Dans cet article, je te propose d’explorer cinq perceptions négatives fréquentes qui peuvent entraver ta confiance en toi et la réalisation de tes ambitions et objectifs professionnels. C’est parti !
1. « Si j’échoue, mon monde va s’effondrer jusqu’au point de non-retour. »
Tu la connais aussi ? Cette petite voix dans ta tête qui te murmure souvent de ne pas essayer cette nouvelle chose qui t’attire parce qu’on ne sait pas ce qui se passera quand tu te lanceras ? Ce murmure qui te pousse à penser que FORCÉMENT, si tu te rates, le pire va arriver. Comment pourrait-il en être autrement ? C’est vrai, cette action ou situation est nouvelle après tout ! J’ai moi aussi longtemps cru qu’en restant bien tranquillement dans ma zone de confort, je me protégeais de tous ces évènements qui font peur. Je parle de ces épisodes qui chamboulent notre vie : chômage, changement de poste, changement d’entreprise, ou même changement de métier, carrément ! Sauf qu’au lieu de me protéger, je me suis détruit la santé. Hello burn-out ! Si tu te retrouves dans cette situation aujourd’hui, prends un papier, un stylo et note-toi la pire des situations. Une fois que c’est fait, focus-toi sur les solutions 😉. Tu remarqueras vite que le pire n’est souvent pas si catastrophique.
2. « Si j’écoute ma petite voix, je vais perdre l’amour et le soutien de mes proches. »
J’ai bien souvent eu besoin de la validation de mon entourage. J’y travaille encore aujourd’hui, mais c’est vrai que pendant longtemps, ça m’a empêché de suivre ma voie. Par peur du jugement, peur de décevoir, peur tout simplement d’être rejetée du groupe et de me retrouver seule. Si ça te parle, sache que c’est tout à fait normal d’éprouver ça à un moment donné. Tout simplement parce que notre cerveau cherche à nous protéger. Au temps des cavernes, être exclu signifiait la mort. Aujourd’hui, ce n’est plus forcément le cas, mais notre physiologie n’a pas évolué, elle 🙂. Donc déjà, respire un grand coup ! Ensuite, rappelle-toi que tes proches t’aimeront quoiqu’il arrive parce qu’ils sont (normalement) bienveillants ? Au final, ils ne veulent qu’une seule chose : ton bonheur. Eux aussi ont sûrement peur. Échange, partage et communication sont autant de maîtres-mots à appliquer au quotidien ! Et si, à l’instant T, ils n’en sont pas capables, alors rapproche-toi d’une personne qui saura t’épauler dans l’épreuve que tu traverses. Amis, mais aussi médecin, psychologue, psychiatre ou même coach sont des options valables !
3. « Personne ne comprend ce que je vis. »
Lorsqu’on souffre, on a tendance à s’isoler et à se renfermer sur soi-même. Plus on s’isole, plus on se sent seul. Surtout lorsqu’on est en situation de stress chronique, voire de burn-out, notre horizon s’assombrit et on a davantage l’impression qu’il n’y a aucune issue possible. Je suis passée par ce sentiment. Si en plus, on rajoute par là-dessus des émotions exacerbées par de l’hypersensibilité, on se dit vite que personne ne peut nous aider et que les autres sont inutiles. La solitude se fait alors de plus en plus pesante. Mais pense à ceci. Quelle que soit la situation dans laquelle tu es actuellement, il y a forcément quelqu’un qui l’a déjà vécu. Peut-être pas exactement la même, puisque nous sommes tous uniques, évidemment. Mais une personne a surmonté le sentiment, l’émotion qui te traverse à l’instant T. Dans ce cas, même conseil que le point précédent ! Ne reste pas seule et rapproche-toi de personnes qui peuvent t’aider. Les coachs notamment, jouent un rôle essentiel en aidant leurs clients à identifier et à surmonter les croyances limitantes qui peuvent entraver leur épanouissement personnel. Ce serait dommage de t’en priver !
4. « Il me faut impérativement un diplôme pour réussir. »
Quand je visais le poste de chef de produit, dans mon ancienne vie professionnelle, je me suis retrouvée en proie à un très gros syndrome de l’imposteur. Je n’avais pas le diplôme demandé. Je n’avais pas étudié dans ces fameuses écoles de commerce soi-disant nécessaires pour accéder à ce poste. Je me suis sentie submergée par mon anxiété et ces pensées noires qui déclenchaient un discours interne plus que négatif. Ma confiance en moi était au plus bas. En entrant dans un cercle spécifique, en me nourrissant d’expériences vécues par d’autres qui avaient un parcours similaire au mien (dans ce cas précis, ma responsable), j’ai réussi à dépasser les croyances limitantes associées (dictées par notre société française et le monde du travail, entre autres) et à trouver une myriade de contre-exemples. En faisant tout ça, je me suis rendu compte que ma valeur n’était pas déterminée par mon diplôme ou mon degré d’étude, mais plutôt par ma capacité à m’adapter, ma résilience et ma force de caractère. Et ça, j’en suis sûre, nous l’avons déjà tous à l’intérieur de nous 🙂.
5. « Si je n’y arrive pas, c’est parce que je suis mal organisée ».
Il faut bien le dire, la société actuelle est très focalisée sur la productivité à tout prix. Il faut en faire toujours plus, toujours plus vite, et éventuellement avec toujours moins de moyens. Je l’ai vécu dans la sphère professionnelle, voire dans des environnements de travail toxique où on a l’impression de devenir un rouage dans la machine dont on peut se débarrasser au moindre couac. Pendant et après mon burn-out, j’ai compris que ce n’était pas forcément la quantité de travail que l’on arrive à abattre, mais plutôt la qualité de celui-ci. Ce n’est pas le nombre d’activités que l’on s’impose, la longueur de notre routine matinale, ou encore, le nombre de fois qu’on arrive à aller à la salle de gym qui va nous rendre meilleur. Je dirais même mieux : parfois, il suffit simplement de se recentrer et d’aller à l’essentiel. Si notre attention est tiraillée dans tous les sens et que notre charge mentale devient telle qu’elle nous paralyse, alors pourquoi ne pas prendre le problème à l’envers ? Réduis ta to-do list et concentre-toi uniquement sur les 20 % d’actions qui t’apporteront 80 % des résultats (cf. la loi de Pareto). N’oublie pas de prendre le temps de souffler ! 🙂
J’en profite pour glisser que cet article participe à un évènement interblogueurs « Ces fausses croyances qui ont limité ma croissance », organisé par Maud du blog Livres sur ordonnance. N’hésitez pas à lire son article complet dédié au temps pour soi, un indispensable !
Dépasser les croyances limitantes, en bref
Tu l’as compris, les croyances limitantes, c’est comme des chaînes que l’on s’attache soi-même à la cheville. On n’a souvent aucune idée qu’on transporte ce fardeau qui nous tire vers le bas. Si tu te reconnais dans une de ces affirmations :
- J’ai peur de me tromper, d’échouer.
- Je vais me retrouver seul, sans soutien.
- Personne ne me comprend.
- Je dois valider un diplôme pour réussir.
- Je suis mal organisée.
Pas de panique ! Dans cet article, je t’ai donné quelques clés pour t’aider à dépasser ces pensées négatives. Pour aller plus loin, je mets à ta disposition cette masterclass totalement gratuite.
Et toi, as-tu déjà identifié certaines de ces croyances qui te bloquent ? Partage en commentaires !
À très vite ! 🙏
Merci pour ton article très intéressant.
Je trouve très difficile de combattre mes pensées limitantes. De mon côté c’est plutôt le syndrome de l’imposteur qui domine et j’ai l’impression de mener un combat contre moi même au quotidien.
J’aime bien ton exercice de noter le plus pire qu’il pourrait m’arriver et de trouver des solutions. Je vais l’essayer !
Génial ! Tu me tiendras au courant 😉 Ravie que ça ait pu t’aider en tout cas !