Faire le bilan de l’année, ça peut vite devenir lourd. Surtout quand on est fatiguée, qu’on sort d’une période compliquée, ou qu’on a l’impression de ne pas avoir vraiment avancé.Et pourtant, prendre le temps de se retourner sur ces 12 derniers mois peut être un vrai soutien… à condition de ne pas le transformer en jugement ou en mesure de performance. Dans cet article, je te propose une façon simple et plus douce de faire cette retrospective. Pas pour te flageller, mais pour reconnaître comment tu as avancé, comment tu as tenu, et comment préparer la suite avec plus de bienveillance.
Comment faire le bilan de l’année : la méthode en bref
Avant d’entrer dans les détails, voilà la méthode.
Pour réaliser cette rétrospective sans pression, je te propose de te concentrer sur 4 grands domaines :
- la famille
- les relations / amis
- la santé
- le travail
Pour chacun, l’idée est toujours la même. Faire le point sur :
-
ce qui a fonctionné
-
ce qui t’a soutenue
-
ce qui t’a épuisée
-
ce que tu veux continuer ou arrêter
Pas besoin d’y passer trois heures.
Un carnet, un stylo, et un peu d’honnêteté envers toi-même suffisent largement.
Passer l’année en revue quand on est épuisée, pourquoi faire ?
Mi-décembre arrive, et avec lui ce moment où on se dit qu’il faudrait bien se replonger dans ce qui s’est passé cette année.
Personnellement, pendant longtemps, je faisais mes bilans en cherchant surtout tout ce que je n’avais pas fait.
Tout ce qui n’allait pas.
Tout ce que j’aurais “dû” faire.
Résultat : je repartais encore plus découragée.
Aujourd’hui, je te propose de changer de lunettes.
Peut-être pas des lunettes roses, mais au moins pas des noires. 🙂
Ici, on ne va pas mesurer ta productivité.
Il s’agit avant tout de reconnaître comment tu as persévéré, comment tu t’es reconstruite malgré les épreuves, et ce qui t’a permis de tenir.
Faire le bilan de l’année en 4 domaines essentiels
Je ne te propose pas une roue de la vie à 12 catégories qui prend trois plombes.
Ce n’est pas ce dont j’ai envie aujourd’hui, et ce n’est peut-être pas ce dont tu as besoin non plus.
On va faire simple.
Prends un carnet (n’importe lequel), un stylo. J’insiste sur ce point car l’écriture a des effets thérapeutiques prouvés. Cela aide à réduire l’anxiété et à s’éloigner un peu des écrans — ce qui, en général, fait du bien.
1. La famille
Première question à te poser :
👉 Ta famille a-t-elle été une source de stress ou une source de soutien cette année ?
Essaie de repérer :
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ce qui t’a fait du bien
-
les actions que tu as mises en place pour te sentir mieux
-
ce que tu veux continuer l’an prochain
Par exemple, moi, je sais que quand ça ne va pas, appeler ma maman m’aide beaucoup.
C’est une action simple que je sais vouloir garder.
À l’inverse :
-
qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?
-
y a-t-il des relations familiales qui t’ont tirée vers le bas ?
-
qu’est-ce que tu peux faire pour limiter les dégâts si tu ne peux pas changer la situation ?
Parfois, on ne peut pas prendre de décisions radicales.
Mais on peut souvent rendre les choses plus neutres, moins douloureuses.
2. Amis, relations et “fun”
On passe maintenant à un domaine plus large : les amis, les relations, les sorties, tout ce qui est fun et distraction.
Question centrale :
👉 Les relations que tu as entretenues cette année t’ont-elles nourrie… ou drainée ?
Un bon indicateur, très simple :
Après avoir passé du temps avec cette personne, comment tu te sens ?
Plus légère ?
Plus énergique ?
Ou au contraire plus fatiguée, plus triste, plus plombée ?
Après un burn-out ou une période d’épuisement, on se retrouve souvent isolée.
Certaines relations deviennent des points de guérison.
D’autres, des points de douleur.
Il ne s’agit pas de faire la liste de toutes les personnes que tu as vues cette année,
mais de te concentrer sur les relations les plus importantes.
Est-ce que tu as pu être toi-même ?
Lâcher prise ?
Ou est-ce que tu avais l’impression de donner plus que tu ne recevais ?
3. La santé (au sens large)
La santé, surtout après un burn-out, ce n’est pas un détail.
C’est la base.
Quand je parle de santé ici, j’englobe :
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la santé mentale
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la santé physique
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la santé émotionnelle
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le sommeil
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l’alimentation
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le repos
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le mouvement
Question clé :
👉 Est-ce que tu as vraiment pris soin de toi cette année ?
Essaie de repérer :
-
les moments où tu t’es écoutée
-
les habitudes qui t’ont fait du bien
-
ce qui a eu un impact positif sur ton sommeil ou ton énergie
Par exemple, de mon côté, le sommeil a longtemps été un combat.
Et cette année, c’est la première fois où j’ai réussi à dormir aussi bien, à me reposer vraiment.
À l’inverse, j’ai complètement arrêté le sport, parce que mon focus était ailleurs, sur ma santé mentale.
Et c’était OK à ce moment-là.
Faire le bilan de l’année, c’est aussi accepter que certaines choses étaient justes à l’instant T, même si tu as envie de les ajuster ensuite.
4. Le travail
Dernier grand domaine, et souvent le plus chargé émotionnellement : le travail.
Question à te poser :
👉 Est-ce que ton travail t’a élevé… ou t’a plutôt enfoncée cette année ?
Essaie de te souvenir :
-
des moments où tu t’es sentie utile
-
reconnue
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où tu as réussi à poser des limites
Même si ton job t’épuise aujourd’hui, il y a souvent des éléments qui te nourrissent encore un peu.
Et à l’inverse :
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qu’est-ce qui te met en surcharge ?
-
est-ce le rythme ?
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les horaires ?
-
le contenu du travail ?
-
les conditions ?
Là encore, on ne cherche pas encore des solutions.
Juste de la clarté.
FAQ
Tu te poses encore des questions ? C’est normal. Voici celles qui reviennent le plus souvent.
Comment faire le bilan de l’année sans pression ?
Faire le bilan de l’année peut être très simple. Il suffit de se concentrer sur quelques domaines clés de sa vie (famille, relations, santé, travail) et d’identifier ce qui a soutenu, ce qui a épuisé et ce que tu veux préserver pour la suite. Pas besoin d’y passer des heures ni de tout analyser.
Comment faire le point sur son année quand on est fatiguée ?
Quand on est fatiguée, faire le point sur son année ne doit pas devenir une épreuve. L’objectif n’est pas d’évaluer sa performance, mais de reconnaître ce qui a été difficile, ce qui a aidé à tenir et les ajustements déjà faits pour se préserver.
Comment décrire son année si on a l’impression de ne pas avoir avancé ?
Décrire son année ne revient pas à lister des réussites visibles. Tu peux aussi parler de ce que tu as traversé, de ce que tu as tenu, des limites que tu as posées ou des choses que tu as arrêtées. Parfois, ne pas s’effondrer est déjà une vraie avancée.
Faut-il faire le bilan de l’année avant de fixer des objectifs ?
Oui. Faire le bilan de l’année permet d’éviter de repartir dans les mêmes schémas. Cela aide à comprendre ce qui te convient vraiment avant de penser à la suite ou à de nouveaux objectifs.
Par où commencer pour faire un bilan de l’année personnelle ?
Commence par une question simple : qu’est-ce qui m’a fait du bien cette année, et qu’est-ce qui m’a coûté le plus d’énergie ? À partir de là, le reste vient naturellement.
Ce qu’il faut retenir
Faire le bilan de l’année ne se résume pas à mieux gérer son temps ou à faire plus.
C’est surtout apprendre à reconnaître ce qui t’a soutenue, ce qui t’a épuisée, et ce que tu veux préserver.
Quand on est fatiguée, avancer seule devient vite le principal frein.
À un moment, continuer à tourner en rond coûte plus cher en énergie et en temps que de s’arrêter pour faire le point.
Si tu as envie qu’on clarifie tout ça ensemble et qu’on pose des bases solides pour la suite, on peut en discuter ensemble ici.
Et si tu veux, tu peux aussi me partager en commentaire ta plus grande fierté de cette année.
Parce qu’il y en a forcément une — même si tu as l’impression du contraire.
