Avant ton burn-out, tu gagnais super bien ta vie. T’avais tout pour être heureuse. C’était génial. Du moins, à l’extérieur. Et puis, tout a changé. Aujourd’hui, tu vas mieux, c’est sûr, mais un autre sujet se pose : celui de la reconversion. Et avec lui, une sacrée liste de questions, souvent très financières. Au delà de ça, un autre sujet vient souvent se coller à ton changement de vie professionnelle : la comparaison. Se comparer aux autres. À son « ancien soi ». Se demander si on arrivera à vivre tout simplement avec ce nouveau projet. Le truc, c’est que c’est totalement normal. Moi aussi je me fais encore avoir. Le problème, c’est que c’est aussi un des meilleurs moyens de flinguer la confiance en soi et de saboter sa reconversion avant même d’avoir essayé. À la fin de cet article, tout ceci ne sera plus qu’un mauvais souvenir grâce à ces X conseils

Comprendre les mécanismes qui font que tu te compares aux autres (et à toi-même)

Les réseaux sociaux : idéal ou poison ?

Tu scrolles Insta, YouTube ou TikTok. Pour passer le temps, entre deux rendez-vous Pôle Emploi ou pendant ta pause déj’. Tu vois des gens beaux, jeunes, riches, qui gagnent plein d’argent en faisant (apparemment) pas grand-chose. Ils voyagent, ils brillent, ils réussissent. Et toi ? Tu galères à remplir ton frigo. En tout cas, c’est la piètre image de toi que toutes ces images te renvoient. Peut-être que tu crois que c’est ça, la réussite. Et que tant que tu n’auras pas cette vie-là, tu ne vaudras pas grand-chose. Mais on peut vite se débarasser de cette mauvaise habitude qui nous pousse à nous comparer aux autres et rééduquer notre cerveau en comprenant ses mécanismes. Je t’en parle dans cet article.

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3 biais cognitifs qui te piègent sans que tu t’en rendes compte

Petit instant pseudo-psy (car je le répète, je suis juste une passionnée, pas une professionnelle 😉), mais promis c’est utile. Ce sentiment de comparaison est nourri par des biais cognitifs, qui sont par définition inconscients. Voici les principaux :

  • La justice immanente : On pense à tort que « si cette personne a de l’argent, c’est qu’elle le mérite. »
  • L’erreur fondamentale d’attribution : Évidemment, si « Elle réussit, donc elle a bossé plus dur que moi. » (c’est, of course, faux).
  • L’effet de halo : « Elle est jolie/réussit sur Insta, donc elle doit être compétente, heureuse, parfaite. » Ou comment une seule qualité positive devrait induire toutes les autres.

Tu vois le problème ? Rien de tout ça n’est forcément vrai. Et pourtant, ton cerveau s’en sert pour s’auto-flageller en toute discrétion. Le secret pour en sortir ? Première étape, en prendre conscience. Deuxième étape, reprogrammer ton cerveau. Alors, concrètement, on fait comment pour arrêter de se comparer aux autres ? Je t’explique ça.

1/ Redéfinir ta valeur autrement que par ton compte en banque

Tu n’es pas moins bien juste parce que tu gagnes moins

T’étais salariée, bien payée, en CDI. Aujourd’hui, tu rames, tu doutes, tu ne sais pas si ton projet va marcher. Tu gagnes moins. Tu ne sais pas si tu vas regagner autant qu’avant. Et tu te demandes si tu ne vaux pas moins qu’avant.

Mais non. Vraiment non.

Ta valeur ne se résume pas à ton ancien salaire. Ni à ton chiffre d’affaires actuel. Ni au montant de ton livret A. Si tu en doutes encore, je t’invite à faire l’exercice magique de la liste de tes réussites à la fin de chaque jour. En plus de te réconforter et de décoréler ta valeur à tes revenus, c’est un aussi un super moyen de reprendre confiance en toi.

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Ce que tu vaux ne se mesure pas en euros

Tu veux des preuves ?

  • Tu as surmonté un burn-out.
  • Tu oses remettre ta vie en question.
  • Tu veux créer un projet qui fait sens.

T’appelles ça comment, toi ? Moi j’appelle ça du courage, de la lucidité et une super force de caractère. Encore une fois, liste tes réussites, et pas seulement les professionnelles. Tu peux aussi aller plus loin et faire également la liste de tes compétences et de tes qualités 🙂. Je pense qu’il ne te serait même pas venu à l’idée d’inscrire le montant de ton livret A dessus !

2/ Repenser ta définition de la richesse, pour de vrai

Quand on entend le mot « riche », on pense à « argent » direct. Et c’est normal : l’étymologie du mot vient de reich en allemand, qui signifie pouvoir. Et qui dit argent, dit malheureusement pouvoir dans la société actuelle, mais c’est un autre débat. En vrai, la richesse, c’est bien plus vaste que ton compte bancaire. Petit tour d’horizon :

  1. Richesse émotionnelle : être entourée de gens qui t’aiment.
  2. Richesse intérieure : être bien avec toi-même, être sûre de ta valeur.
  3. Richesse cognitive : ta culture, ta créativité, tes idées.
  4. Richesse relationnelle : tes amitiés, les liens vrais que tu crées.
  5. Richesse expérientielle : tout ce que tu as vécu, appris, osé.
  6. Richesse temporelle : avoir du temps pour toi. Pour penser, souffler, kiffer.

Trop souvent, on les oublie. Et pourtant, ce sont elles qui donnent du sens à ta vie. Pas ta voiture ou le prix de tes vacances. Penses-y la prochaine fois ! Tu verras que se comparer aux autres n’est pas forcément constructif dans ce cas-là, puisque tu es unique !

3/ Réinventer ta propre définition du succès

Longtemps, j’ai cru que la réussite, c’était :

  • Être propriétaire d’un ou plusieurs biens immos,
  • Voyager loin et souvent,
  • M’acheter des fringues de luxe
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Aujourd’hui, je sais que le vrai succès, c’est un état de paix intérieure. C’est de me sentir utile, à ma place, libre. C’est de ne pas avoir à mettre un masque pour aller bosser. D’être maitre de mes contraintes, ne pas les subir. Et surtout, de créer ma propre forme de liberté. Et toi ? C’est quoi ta définition du succès ? Partage-la moi en commentaires !

Et si tu arrêtais enfin de te comparer aux autres ?

Si t’es en train de lancer ton projet, ou même juste d’y réfléchir, évite de te saboter en te comparant. Arrête de croire que tu dois faire aussi bien, aussi vite, aussi gros que les autres. Arrête de croire que tu dois être rentable avant même d’être alignée. Prends le temps. Définis ce qui compte vraiment pour toi. Redéfinis ta propre réussite. Et si t’as envie de continuer la réflexion, je te laisse aller voir les autres vidéos de la série « Parlons Ca$h »

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